La commune de MONTEUX une hydre à 2 têtes : Eco quartier et cœur de ville avec une piste cyclable qui les relie mais qui rend les cyclistes soucieux pour se déplacer de l'un à l'autre.
Apparemment, les engagements du Grenelle de l'Environnement n'arrivent pas jusqu'à Monteux. On va donc pouvoir augmenter encore un peu plus la quantité de Kilowatts/heure gaspillés inutilement avec le nombre de poteaux d’éclairage sur la route d’Avignon.
L’intercommunalité démontre une fois de plus qu'elle n'a pas la fibre du Développement Durable.
Sur l'éclairage public, il y a bien eu paraît-il un semblant de tour de table lors d’une présentation de l’investissement, mais le moins qu'on puisse dire c’est qu'il ne devait pas se dégager une franche majorité contestant l'éclairage public en dehors de la ville. Mais quand le Maire/Président décide, le conseil communautaire valide. Quant à la Commission de l'Environnement et du Développement Durable, elle est aux abonnés absents à l’intercommunalité et depuis longtemps. L’avis des élus n’est pas entendu alors que la compétence existe dans cette commission.
Si je suis plutôt favorable à l'éclairage d'un centre-ville ou d'un parking, l'intérêt de consommer autant d'énergie pour illuminer une route ne me paraît pas responsable.
J'ai donc posé la question de l'utilité de cet éclairage. Eh bien, les réponses ne sont pas décevantes. Je cite, pêle-mêle : "De tout façon, même si ce n'est qu'une illusion, les gens se sentent plus en sécurité", "Il y a parfois des promeneurs nocturnes sur ces trottoirs, on ne peut pas les obliger à se munir d'une lampe de poche". Et la plus belle entendue : "Si vous faites un sondage sur l'éclairage public, vous verrez que les gens y sont en majorité favorables". D’ACCORD ! Hormis, le fait que je ne suis pas aussi sûr du résultat.
Avec de tels raisonnements on peut tout imaginer. Par exemple, si on faisait demain un sondage sur les impôts locaux, les factures d’assainissement, les orages, les pluies, le vent, l’ensoleillement, on les supprimerait sans la moindre hésitation.
Comme quoi, même au niveau local, la politique consiste pour certains à accepter de prendre plus ou moins consciemment des décisions stupides, du moment que l’on pense que les Montiliens seront satisfaits, en ne leur demandant pas leur avis ?
Je ne reviendrais ni sur la piste cyclable, ni sur le rond point informe de la route en rentrant d’Avignon, ni sur celui en forme d’octogone toujours sur la route d’Avignon.
A nos descendants, nous laisserons grâce à des investissements mal pensés une planète saccagée et en plus à Monteux une dette monumentale.
Sommes nous nombreux à en avoir réellement conscience, je pense que oui ?
Mais certains diront, après nous le déluge.
Alain Bernabé
